La Marseillaise

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LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

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ET LES ARMES DE FRANCE

L'histoire

Le capitaine Claude-Joseph Rouget de Lisle, officier du Génie en garnison à Strasbourg, composa cet air pendant la nuit du 24 au 25 avril 1792 sur la demande du maire M. de Dietrich de créer un chant entraînant pour les soldats partant en guerre. Cette chanson, intitulée « Chant de guerre pour l'armée du Rhin » se répandit rapidement dans le pays.

Le général François Mireur, de l'armée d'Égypte, venu à Marseille dans le but d'organiser la marche conjointe vers le nord des volontaires de Montpellier et de Marseille, trouva la chanson excellente et la fit paraître sous le titre de « Chant de guerre aux armées aux frontières » pour la distribuer aux troupes. Les volontaires marseillais l'adoptèrent aussitôt comme chanson de marche. Ils la chantaient en entrant enfin dans Paris le 30 juillet 1792, ainsi les Parisiens la baptisèrent tout naturellement « la Marseillaise ».

Sous la Première république, ce fut un hymne bien connu parmi ces airs et chants patriotiques qui ont grandement contribué au moral élevé des défenseurs de la Révolution. Néanmoins, la fameuse chanson dut tout de même attendre la Troisième république pour devenir enfin officiellement l'hymne national de la France.

Seuls les 1er, 6e et 7e couplets, avec le refrain, sont chantés aujourd'hui. Les autres couplets de la Marseillaise sont inusités.

La Marseillaise, de Rude (bas-relief de l'Arc de triomphe à Paris)
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LA MARSEILLAISE
1er couplet
Allons enfants de la Patrie,
Le jour de gloire est arrivé !
Contre nous de la tyrannie,
L'étendard sanglant est levé, (bis)
Entendez-vous dans les campagnes
Mugir ces féroces soldats ?
Ils viennent jusque dans vos bras
Égorger vos fils et vos compagnes !

refrain
A
ux armes, citoyens,
Formez vos bataillons,
Marchons, marchons !
Qu'un sang impur
Abreuve nos sillons !

2e couplet
Que veut cette horde d'esclaves,
De traîtres, de rois conjurés ?
Pour qui ces ignobles entraves,
Ces fers dès longtemps préparés ? (bis)
Français, pour nous, ah ! quel outrage
Quels transports il doit exciter !
C'est nous qu'on ose méditer
De rendre à l'antique esclavage !

3e couplet
Quoi ! des cohortes étrangères
Feraient la loi dans nos foyers !
Quoi ! ces phalanges mercenaires
Terrasseraient nos fiers guerriers ! (bis)
Grand Dieu ! par des mains enchaînées
Nos fronts sous le joug se ploieraient
De vils despotes deviendraient
Les maîtres de nos destinées !

4e couplet
Tremblez, tyrans et vous perfides
L'opprobre de tous les partis,
Tremblez ! vos projets parricides
Vont enfin recevoir leurs prix ! (bis)
Tout est soldat pour vous combattre,
S'ils tombent, nos jeunes héros,
La France en produit de nouveaux,
Contre vous tout prêts à se battre !

5e couplet
Français, en guerriers magnanimes,
Portez ou retenez vos coups !
Épargnez ces tristes victimes,
À regret s'armant contre nous. (bis)
Mais ces despotes sanguinaires,
Mais ces complices de Bouillé,
Tous ces tigres qui, sans pitié,
Déchirent le sein de leur mère !

6e couplet
Amour sacré de la Patrie,
Conduis, soutiens nos bras vengeurs
Liberté, Liberté chérie,
Combats avec tes défenseurs ! (bis)
Sous nos drapeaux que la victoire
Accoure à tes mâles accents,
Que tes ennemis expirants
Voient ton triomphe et notre gloire !

7e couplet
Nous entrerons dans la carrière
Quand nos aînés n'y seront plus,
Nous y trouverons leur poussière
Et la trace de leurs vertus (bis)
Bien moins jaloux de leur survivre
Que de partager leur cercueil,
Nous aurons le sublime orgueil
De les venger ou de les suivre.

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