Bannières de France |
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de Philippe II à Charles V
France ancien |
de Charles VI aux derniers rois
France moderne |
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Les armes de France (d'azur semé de fleurs de lys d'or), font leur première royale apparition sur le sceau de Louis VIII, mais on sait que Philippe Auguste en ornait déjà ses bannières (voir Les étendards du roi de France, Philippe II) ; son vêtement de sacre était semé de fleurs de lys dorées sur fond bleu (pour rappeler les étoiles au firmament : le manteau était dit « cosmique »). Par ailleurs, on retrouve le dessin du lis stylisé frappé sur les monnaies sous les règnes de Louis VI et de Louis VII. Charles V modifia les armes de France en 1365 pour honorer la sainte Trinité (voir Les armes de France). En réalité, la modification est adoptée progressivement : Charles VI utilisera la vieille (et nettement plus élégante à notre goût) disposition, dite « de France ancien », sur son contre sceau, mais « de France moderne » partout ailleurs. Néanmoins, c'est au cours du règne de Charles V que cette modification prend un caractère officiel. Au cours des siècles, de nombreuses variantes vexillologiques ont existé (voir Les étendards du roi de France) au gré des modes. Bien qu'elle fût toujours la bannière légitime du royaume de France et qu'elle ne fût pas abolie, son utilisation cessa progressivement au profit du drapeau blanc, fleurdelisé ou non, armorié ou non, jusqu'à la fin du règne de Charles X en 1830.
Son successeur Louis-Philippe Ier, dernier roi de la dynastie capétienne à régner en France, utilisa le drapeau tricolore instauré en 1794 par la République, dans un souci affiché de rupture symbolique avec l'ancien régime, ce qui ne l'empêcha d'ailleurs pas de subir à son tour une révolution républicaine, en 1848. |
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Drapeau colonel |
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Marine royale |
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Pavillon des vaisseaux du roi |
Pavillon des vaisseaux du roi, semé de lis |
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Le pavillon blanc de la Marine royale (pavillon des vaisseaux du roi) a été utilisé de 1638 jusqu'au 24 octobre 1790 et de 1814 à 1830. Ce pavillon était parfois fleurdelisé d'or. Le cérémonial de salut était très strict - et des combats ont eu lieu parce qu'un étranger a refusé de s'y plier : tout navire rencontrant en mer un navire du roi devait abattre son pavillon s'il le portait au grand mât, sinon son enseigne, amener la misaine et prendre le dessous du vent. |
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Galères de France |
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Étendard royal des galères de France |
Étendard des galères de France |
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Marine marchande |
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Pavillon des marchands français - 1 |
Pavillon des marchands français - 2 |
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Pavillon des marchands français - 3 |
Pavillon des marchands français - 4 |
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Pavillons 1 et 2 : ces pavillons étaient utilisés avant 1661. Le pavillon 2 sera encore utilisé après 1689 (d'après Diderot et d'Alembert).
Pavillon 3 : ce pavillon fut utilisé notamment par la Marine royale lors de combats contre les Espagnols, qui utilisaient aussi un pavillon à champ blanc, portant les armes d'Espagne.
Pavillon 4 : 1689. Ce pavillon est hissé « au grand mât, à la mer seulement si dans le port il y a vaisseau du roi ».
Pavillon 5 : variante du pavillon 4. |
Pavillon des marchands français - 5 |
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Normandie |
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Provence et Marseille |
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Pavillon de Provence |
Pavillon de Marseille |
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Calais |
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Dunkerque |
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