Les langues de France

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LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

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LES DRAPEAUX DES LANGUES DE FRANCE. 2
  • le corse ;
  • les langues d'Outre-mer ;
  • les langues d'oïl ;
  • le néerlandais ;
  • l'occitan.
  • les définitions légales du mètre ;
  • les 7 unités de bases du SI ;
  • liens utiles et intéressants sur la toile mondiale.

Extrait du rapport Poignant sur les langues régionales
(Bernard Poignant est maire de Quimper/Kemper - 29)

D'une manière générale, on entend par "langues régionales" selon l'appellation retenue par la loi Deixonne de 1951, les langues de culture de la République autres que le français. Le qualificatif "régionales" les différencie des langues vivantes étrangères.

La force de chacune de ces langues régionales appelées aussi langues historiques de la France, leur pérennité dépendent à la fois de leur distance linguistique par rapport au français, d'une résistance historique et de leur implantation géographique.

Certaines, comme le basque ou flamand-néérlandais, le catalan, l'alsacien et sa forme écrite l'allemand sont des "langues transfrontalières". Elles sont largement soutenues par les régions et pays voisins où le nombre de locuteurs est très important. Régionales en France, elles permettent à des habitants de pays différents de se comprendre. Dans ce cas, il est aujourd'hui évident que l'union européenne alimente la volonté de perpétuer la connaissance de la langue si elle favorise les échanges et relations en deçà et au-delà de la frontière.

D'autres, comme le corse, les créoles, les langues polynésiennes et mélanésiennes sont des "langues insulaires". Leur insularité les a maintenues comme langues de communication dans la vie privée et sociale.

D'autres ont des traits géographiques différents : le breton est parlé dans la moitié occidentale de la Bretagne et est séparé des autres langues celtiques de l'ensemble européen par les mers.

Les langues d'oïl sont devenues des français régionaux et l'occitan reste une langue parlée par de nombreux habitants du pays sur une aire géographique étendue.

Sont exclues du champ de ce rapport les langues non "territorialisées" et parlées par des populations étrangères ou françaises d'origine étrangère de la première ou de la deuxième génération. Ces langues relèvent du statut actuel des langues étrangères.

LES LANGUES DE FRANCE
Le français (langue d'oïl, - d'oui)
Langue indo-européenne, famille romane, branche occidentale, groupe gallo-roman septentrional.
Extrait de la Constitution
Cette formulation (alsacien-mosellan), qui présente l'intérêt de situer l'aire de diffusion de la langue en q

Aperçu linguistique du français

Drapeau de la Francophonie internationale 2:3

Bannière de France, région d'origine du français 2:3, 1:1

L'alsacien-mosellan
Extrait du rapport Poignant
Cette formulation (alsacien-mosellan), qui présente l'intérêt de situer l'aire de diffusion de la langue en question, ne rend pas compte cependant de la répartition territoriale des variétés linguistiques en usage dans les académies de Strasbourg et de Nancy-Metz : l'alémanique et le francique. En fait, la forme écrite retenue pour l'enseignement de la langue est ici l'allemand. Il est à noter que l'alsacien, en tant que dialecte germanique spécifique cette fois, fait l'objet d'une mention au C.A.P.E.S. d'allemand.

Aperçu linguistique de l'alsacien-mosellan

Le drapeau d'Alsace-Lorraine
Le Reichsland d'Alsace-Lorraine obtint des autorités impériales allemandes, une nouvelle loi fondamentale lui octroyant plus d'autonomie en 1911 ; aussi, deux propositions de drapeau furent émises. L'une d'elle venait de l'office héraldique de Prusse (jaune-rouge-blanc horizontal), et l'autre était une variante de l'ancien drapeau alsacien (rouge-blanc) avec une croix de Lorraine jaune dans le canton. C'est cette dernière proposition qui fut adoptée par l'assemblée d'Alsace-Lorraine... puis rejetée par les autorités impériales. De nombreux dessins de Hansi montrent ce drapeau flottant aux côtés du drapeau français en Alsace après la Première Guerre mondiale.

La bannière d'Alsace
La bannière d'Alsace comprend, à dextre : les armes de Basse-Alsace (dépt. du Bas-Rhin - 67, préf. Strasbourg) et à senestre : les armes de Haute-Alsace (dépt. du Haut-Rhin - 68, préf. Colmar).

La bannière de Lorraine
Selon la légende, Godefroid de Bouillon, voulant prendre Jérusalem, attendait un signe divin. Il prit son arc pour abattre un oiseau et sa flèche en transperça trois, ce qu'il interpréta naturellement comme le signe de Dieu attendu. Puis Godefroid prit Jérusalem.

Drapeau alsacien-lorrain (1911) 2:3

Bannière d'Alsace 2:3, 1:1

Bannière de Lorraine 2:3, 1:1

Le basque
Extrait du rapport Poignant
La zone bascophone correspond au tiers sud-ouest du département des Pyrénées-Atlantiques, dans l'académie de Bordeaux. Elle prolonge l'aire d'extension du basque en Espagne où cette langue bénéficie d'un statut d'officialité. L'enseignement du basque se développe également dans le périmètre urbain de Bayonne, en plus des sites des trois provinces basques (Labourd, Soule, Basse Navarre).

Aperçu linguistique du basque

L'Ikurriña
Le drapeau basque fut créé en 1894 par Sabino Arana (fondateur du nationalisme basque). Initialement, l'Ikurriña était destiné à ne représenter que la Biscaye, mais l'engouement qu'il recontra dans les autres régions du pays, tant en Espagne qu'en France, en fit rapidement le drapeau incontesté de l'ensemble des Basques.
Il peut être intéressant de remarquer la similarité globale de composition entre l'Ikurriña et les vénérables armes de Navarre.

"Ikurriña" (1894) 1936 en Espagne
en France, 14 : 25, 2:3

Bannière de Navarre 2:3, 1:1

Le breton
Extrait du rapport Poignant
Il (le breton) est parlé et enseigné dans la partie occidentale de la Bretagne. Le breton fait également l'objet d'un enseignement dans plusieurs villes de la partie non bretonnante de l'académie de Rennes, dans le département de la Loire Atlantique et à Paris.

Aperçu linguistique du breton

Le Gwenn-ha-du
Le "Gwen-ha-du" (blanc et noir) a été créé en 1923 par l'architecte Morvan Marchal. Les cinq bandes noires représentent les cinq évêchés de Haute-Bretagne : Dol, Nantes, Rennes, Saint-Brieuc, et Saint-Malo. 
Les quatre bandes blanches représentent les quatre évêchés de Basse-Bretagne : Cornouaille, Léon, Trégor et Vannetais. 
L'hermine au canton rappelle les armes de l'ancien duché de Bretagne. Le nombre de queues d'hermine peut varier, quoiqu'on en utilise généralement onze.
Le drapeau breton donna son nom à l'organisation autonomiste "Gwenn-ha-du" très active entre les deux guerres.

>Société bretonne de Vexillologie
Kevarzhe Vannielouriezh Vreizh

Le "Gwen-ha-du" (1923) 1997 2:3

Bannière de Bretagne (1316)
1532 2:3, 1:1

Le catalan
Extrait du rapport Poignant
(Le catalan) occupe la quasi totalité du département des Pyrénées-Orientales, dans l'académie de Montpellier. En France, son usage tire profit du dynamisme linguistique de cette langue dans la péninsule ibérique où ses intérêts sont protégés par la Constitution espagnole et l'action du gouvernement catalan.

Aperçu linguistique du catalan

La Senyera
Le drapeau de Catalogne est une bannière d'armes, résultant de la transposition des armes des comtes de Barcelone. Il est néanmoins tout aussi plausible que la bannière des comtes ait préexisté aux armes. La documentation fait défaut jusqu'au XIIIe siècle, mais il reste qu'il s'agit d'un des plus vieux symboles vexillologiques d'Europe. Anciennement, les fasces (horizontales) du blason étaient indifféremment représentées en pals (verticaux), mais à terme, c'est la configuration horizontale qui prévalu, devenant ainsi le drapeau reconnu des Catalans.

>Association catalane de Vexillologie
Associació Catalana de Vexil·lologia

"Senyera" (XIIIe siècle)
1979 en Espagne,en France, 2:3

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page révisée le 9 novembre 2001