La langue allemande

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LES LANGUES DE FRANCE
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Extrait de « Les langues du monde, petite encyclopédie », Bucarest, Paris 1984, de Marius Sala et Ioana Vintila-Radulescu

Le basque (eskuara, euskara, euskarien, euskera)
Langue isolée

Comme les autres langues celtiques, le breton présente des mutations consonantiques - modifications des consonnes initiales en fonction de la terminaison du mot précédent (kalon "coeur", précédé d'un adjectif possessif, a différentes formes : va c'halon "mon coeur", da galon "ton coeur"). nombreuses voyelles nasales à valeur phonologique, notées aussi dans le code écrit (puñs "fontaine"). La plupart des consonnes se divisent en 2 séries phonologiques : fortes et faibles, qui sont voisées.

Le breton a perdu la flexion nominale dans la période prélittéraire, les relations casuelles étant exprimées par des constructions prépositionnelles. Le pluriel s'exprime par adjonction de désinences (-ed pour les animés, -ien pour les noms de professions : lapoused "oiseaux", skolarien "maîtres d'école"), par la modification de la voyelle interne (louarn "renard" - pluriel leon) ou par les 2 procédés (bag "bateau - pluriel bigi). Formes de duel pour environ 15 substantifs noms de membres ou d'organes bipartites et dont le pluriel proprement dit n'est pas fréquent (an daouarn "les mains", an daoulagad "les yeux"). Le singulier est souvent formé à partir du pluriel (grvez "arbres", singulier "gwezen" ; kaol "choux", singulier kaolen). 2 types de conjugaisons : l'une impersonnelle, où la forme verbale invariable est précédée du pronom accompagné d'une particule (me a gousk "je dors", te a gousk "tu dors", me a gousko "je dormirai", me a gouske "je dormais", te a gouske "tu dormirais"), l'autre personnelle, où la personne est indiquée par une désinence spéciale (kouskan "je dors", kouskes "tu dors", kousken "je dormais", kouskin "je dormirai"). Système de numération vigésimal (douo-war-ne-ugent "22", littéralement "2 par dessus 20" ; c'houec'h-hadaou-ugent "46" littéralement "6-2-20"). L'infinitif s'est développé au détriment des formes verbales personnelles.

4 dialectes portant la dénomination des anciens diocèses : cornouaillais, léonais, trégorois, vannetais. Le vocabulaire renferme, outre les mots d'origine celtique, des mots empruntés au latin qui sont passés au celtique (Ier - Ve siècles) et boucoup de mots d'origine française (il y a parfois pour la même notion un mot celtique et un mot français). Alphabet latin. Le début de l'époque moderne coïncide avec l'introduction d'une orthographe phonétique (P. Julien Maunoir, 1659), en vigueur encore aujourd'hui, bien que maintes fois modifiée. Un système combiné en 1908 par l'Entente des écrivains bretons et appelé KLT (cornouaillais, léonais, trégorois) est applicable aux 4 dialectes. La dernière modification de l'orthographe remonte à 1955.Le lexique du français se distingue par la faible autonomie sémantique du mot (polysémie marquée, fréquence de l'homonymie - due à l'usure phonétique et à la contraction des mots suite au relâchement général de l'articulation), qui est étroitement lié au contexte du point de vue phonétique (dans le cadre des groupes rythmiques) et syntaxique (la place occupée dans l'énoncé et la nature des déterminants en indiquant la fonction) ; caractère "abstrait" des mots (le français a été souvent caractérisé comme une langue "abstraite" tant du point de vue sémantique que syntaxique) ; motivation plus lâche que dans d'autres langues entre signifiant et signifié, due entre autres à la restriction de la suffixation et à la présence des doublets mots latins hérités/emprunts (semi-) savants au latin médiéval ou classique (cf. dimanche-dominical, eau-aqueux, lettre-épistolaire, mûr-maturité

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